En chute libre

Je n’oublierai jamais le jour où je me suis imaginé m’essayer à la chute libre remonte à un bout de temps, mais je je me souviens encore de l’impression que j’ai eue sur le moment : c’était en découvrant Point Break pour la première fois. Ce soir-là, devant ma télé, j’ai su que j’étais perdu : j’ai compris qu’un jour, je devrais à mon tour faire ce truc invraisemblable : sauter à 4 km d’altitude. Et c’est exactement ce que j’ai fait dernièrement, en réalisant un saut à Bordeaux. Evidemment, depuis, mes collègues voudraient savoir ce qu’on éprouve là-haut. Malheureusement, saut en parachute ce n’est pas aussi simple à raconter. Et je comprends mieux désormais pourquoi j’ai trouvé aussi peu de retours d’expérience sur ce sujet sur internet. C’est assez indescriptible. La première chose qui m’a frappé, c’est que durant un tel saut, on n’a pas du tout l’impression de tomber. L’air est en effet un fluide, sur lequel s’appuient les avions. Durant un saut, on n’a à aucun moment la sensation de tomber. Le vent qui nous souffle au visage donne un peu l’impression d’être allongé sur un coussin invisible. Ceci dit, les sensations sont extrêmes. Mais elles sont en fin de compte très différentes de ce à quoi je m’étais attendu. Ce qui marque, en fait, ce n’est pas tant l’adrénaline : c’est le sentiment de plénitude extraordinaire qui nous submerge. Dès qu’on n’a plus les pieds sur une surface solide, on se sent parfaitement relax. Si vous envisagez de faire un saut en chute libre, c’est quelque chose qu’il vaut mieux savoir, car je peux vous dire que j’ai été assez surpris une fois là-haut ! Je vous mets en lien le prestataire qui m’a fait mon saut en parachute. Si un Bodhi sommeille en vous, c’est le moment de le réveiller !

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